L’intervention du consultant dans le cadre d’une mission ponctuelle (diagnostic, audit, communication interne ou externe…) ne permet pas toujours aux vétérinaires et à l’organisation de tirer un plein profit et d’aller jusqu’au bout de la mise en œuvre des actions et/ou recommandations qui ont été conjointement élaborées ou validées…
Le quotidien, les clients et les urgences, reprenant rapidement le dessus, il est parfois difficile pour les dirigeants de capitaliser sur le travail réalisé pour mettre en œuvre rapidement les premières actions, seule façon de garder la dynamique issue de la mission, ou, au contraire de garder ce rythme dans le temps afin de mener à terme le projet (et en constater les résultats).
La mise en place d’une mission d’accompagnement dans le temps, alternant des points téléphoniques et par email et des réunions sur site permet de valider les progrès effectués, d’identifier les éventuelles difficultés afin d’y remédier, d’accompagner toute l’équipe dans la conduite du changement et d’en accroitre les résultats.
Exemple du développement du conseil en élevage
Ce qui fonde, en tout premier lieu, la légitimité et la crédibilité du conseil, c’est la connaissance précise des métiers et du secteur du client. Les vétérinaires possèdent une grande légitimité pour prétendre jouer ce rôle mais doivent pour cela construire leur dimension conseil à partir de leur savoir scientifique, de leurs compétences métier et de leur expérience.
Il s’agit de passer du «savoir-faire» au «faire-savoir».
La première étape identifiée par les vétérinaires désireux de s’investir dans le développement du conseil consiste à construire une offre de service et à la formaliser sous forme de plaquette ou de site internet. Cette première étape représente un investissement temps et financier important qu’il ne faut pas sous-estimer.
Néanmoins, cette étape ne représente que la première phase (préparation) du projet car il convient ensuite de commencer à communiquer auprès de ses clients, promouvoir l’offre de service et la VENDRE, démarche avec laquelle les vétérinaires sont moins familiarisés !
Une belle plaquette, disposée sur le comptoir ou adressée par courrier aux éleveurs, ne constitue en rien une garantie que les clients vont spontanément venir acheter du conseil et que le développement de l’activité sera au rendez-vous…
Se faire accompagner peut faciliter la mise en œuvre de cette deuxième étape.